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          Dijon 
              
            
               
                |   Edifice  | 
                  Cathédrale 
                    Saint-Bénigne, ancienne abbatiale  | 
               
               
                |   Situation  | 
                  Centre 
                    ville, 21000 (Côte-d'Or)  | 
               
               
                |   Parties 
                    Romanes  | 
                  Crypte, 
                    portail, salle capitulaire et scriptorium  | 
               
               
                | Décoration | 
                Chapiteaux 
                  de la crypte, chapiteaux et tympans du Musée archéologique | 
               
               
                |   Datation  | 
                  Début 
                    du 11e siècle (crypte, salle capitulaire et scriptorium) 
                    et milieu du 12e siècle (portail)  | 
               
             
              
            
              
            Introduction 
              - Historique - Description 
              - Visite 
              
              
              Introduction 
            La grande capitale 
              de la Bourgogne est une ville magnifique par ses nombreux trésors 
              d’art conservés de son riche passé. Le centre 
              ville est occupé par une grande densité de monuments 
              intéressants  
              autour du Palais des Ducs, dont plusieurs églises importantes. 
              La plus importante des églises de la ville est l’actuelle 
              Cathédrale Saint-Bénigne, ancienne église abbatiale 
              gothique, élevée à l’emplacement du cimetière 
              chrétien des temps lointains. Cinq basiliques se sont succédé 
              ici au cours de l’histoire, dont la première est élevée 
              au 6e siècle sur le tombeau de Saint-Bénigne, 
              évangélisateur qui aurait été martyrisé 
              à Dijon. L’abbaye fondée au 9e siècle 
              est réformée par l’abbaye de Cluny 
              vers l’an 1000. C’est au début du 11e siècle 
              que l’illustre réformateur Italien Guillaume de 
              Volpiano, devenu abbé du monastère, entreprend 
              la reconstruction de l’abbatiale. Il élève la 
              plus grande basilique romane de France dans un style influencé 
              par l’art dit lombard. L’ensemble énorme, 
              reconstitué par les archéologues, se composait d’un 
              atrium et d’une abside occidentale, une grande nef avec tribunes 
              et doubles bas-côtés, un transept profond sur une large 
              crypte, un chœur avec une partie droite entre deux tourelles 
              et abside à deux étages d’arcatures, une magnifique 
              rotonde à trois étages composés de déambulatoires 
              autour d’une partie centrale ouverte sur toute sa hauteur 
              et de l’oratoire Sainte-Marie conservé du 9e siècle 
              côté est. L’ensemble d’une beauté 
              incomparable a été détruit par des incendies 
              successifs et la rotonde a été rasée à 
              la Révolution. La seule partie subsistante de cet édifice 
              majeur de la Bourgogne Romane est la crypte, qui n’est autre 
              que l’étage inférieur de la grande rotonde. 
              Elle a été redécouverte derrière le 
              chevet de l’abbatiale gothique, puis dégagée 
              et restaurée pendant le 19e siècle. La p artie 
              centrale de la crypte se compose de deux déambulatoires voûtés 
              autour d’un espace octogonal aux colonnes monolithes. A l’ouest 
              se trouve le martyrium de Saint-Bénigne autour de l’emplacement 
              du tombeau du saint et une partie de la crypte à absidioles, 
              tandis qu’à l’est existe encore l’étage 
              inférieur de la chapelle Sainte-Marie du 9e siècle. 
              La sculpture étonnante de quelques chapiteaux de la crypte 
              est l’œuvre de l’un des premiers ateliers de la 
              sculpture romane en Bourgogne, avec celui de Tournus. 
              Les incendies ont en grande partie détruit l’abbatiale 
              reconstruite par la suite en style roman au 12e siècle, édifice 
              dont subsiste seulement une partie du grand portail ouest détruit 
              à la Révolution. Un autre incendie en 1271 nécessite 
              la reconstruction totale de l’abbatiale aux 13e et 14e siècles. 
              Cette église gothique, devenue cathédrale après 
              la Révolution, occupe toujours ce grand site monastique, 
              qui est dominée par ses deux clochers de façade et 
              ses toitures polychromes. L’abbatiale était flanquée 
              des bâtiments abbatiaux autour d’un cloître disparu. 
              Il subsiste un bâtiment très intéressant se 
              composant d’un étage inférieur avec salle capitulaire 
              et scriptorium voûtés du 11e siècle, d’un 
              style roman rappelant Chapaize par ses 
              grands piliers, en dessous du grand dortoir gothique du 13e siècle. 
              Ces salles abritent le Musée Archéologique conservant 
              de riches collections des époques gallo-romaines et médiévales 
              provenant de la ville et du département de la Côte 
              d’Or. En particulier, on peut admirer plusieurs sculptures 
              romanes très intéressantes : chapiteaux, frises et 
              bas-reliefs provenant de l’abbatiale romane, deux têtes 
              du grand portail roman détruit à la Révolution, 
              deux tympans formidables présentant le Christ en gloire et 
              la Cène, et d’autres chapiteaux romans provenant du 
              département.  
             
              Certainement, la visite de Dijon ne se limite pas qu’à 
              l’abbatiale Saint-Bénigne. Les amateurs de l’art 
              roman peuvent admirer aussi l’ancienne 
              église Saint-Philibert qui se trouve en face de Saint-Bénigne. 
              L’église est malheureusement désaffectée 
              et fermée mais il reste un spécimen très intéressant 
              de l’art roman Bourguignon : datant du milieu du 12e siècle, 
              le transept et la nef forment un ensemble roman harmonieux complètement 
              voûté d’arêtes et le portail sud est un 
              petit trésor malgré ses mutilations. La ville possède 
              quelques autres monuments de l’époque romane dont je 
              mentionne encore les fouilles de l’ancienne 
              église Saint-Etienne et le grand bâtiment du 
              12e siècle de deux étages voûtés dit 
              le Cellier de Clairvaux, dépendance de l’abbaye 
              cistercienne dans l’Aube. Admirons finalement la célèbre 
              Vierge miraculeuse du 11e ou 12e siècle dite Notre-Dame de 
              Bon-Espoir, dans la très belle église Notre-Dame, 
              spécimen merveilleux de l’art gothique bourguignon. 
               
              
              
              
              Historique 
              
            Histoire 
              de l'abbaye 
            L’église 
              occupe le site d’une nécropole gallo-romaine à 
              l’extérieur du castrum romain. Bénigne, 
              évangélisateur chrétien d’origine grecque, 
              y aurait été martyrisé vers 274. Son existence 
              semble cependant douteuse d’après les historiens. Le 
              sarcophage du saint fut placé dans une chapelle et devint 
              objet d’une vénération remarquable au début 
              du 6e siècle. Une première église fut commencée 
              vers 510 et consacrée en 535. La translation des reliques 
              à la crypte de l’église eut lieu en 511 par 
              Grégoire, évêque de Langres. 
              Un cimetière chrétien avec des monuments funéraires 
              dit ‘le cimetière des basiliques’ entourait la 
              basilique. Une communauté dirigée par un certain Eustade 
              y fut fondée, peut-être déjà au 6e siècle. 
              En 584, le Roi Gontran fait un don de mobilier à 
              la basilique.  
              L’ordre de la restauration de l’abbaye fut signé 
              en 869 par Charles le Chauve. En 871, un monastère 
              bénédictin est fondé par Isaac, évêque 
              de Langres, et placé sous la direction du chorévêque 
              Bertilon. Une nouvelle basilique carolingienne fut construite 
              et achevée en 877. Des bâtiments monastiques entouraient 
              l’église.  
              C’est vers l’an 1000 que l’abbaye  trouve 
              son plus grand essor. La réformation clunisienne de 989 fut 
              organisée par Mayeul, abbé de Cluny, 
              et Brun de Roucy, évêque de Langres. 
              Douze moines arrivent de Cluny avec Guillaume de Volpiano 
              qui devint leur abbé en 990. L’illustre italien est 
              considéré comme constructeur de l’énorme 
              église lombarde érigée au début du 11e 
              siècle par des ouvriers d’Italie. Commencée 
              le 14 février 1001, la basilique fut consacrée le 
              30 octobre 1016 par l’évêque Lambert. 
              La rotonde orientale dédiée à Sainte-Marie 
              fut consacrée le 13 mai 1018 et la basilique fut largement 
              achevée vers 1025-1030. Les bâtiments de l’abbaye 
              ont été reconstruit par l’abbé Halinard 
              entre 1031 et 1052. Vers 1100, un grand incendie détruit 
              le clocher central et une partie du chœur de l’église. 
              Elle fut restaurée par l’abbé Jarenton 
              et consacrée à nouveau le 17 février 1107 par 
              le pape Pascal II.  
              La ville fut en grande partie dévastée par le feu 
              le 28 juin 1137. L’église de Volpiano fut en partie 
              incendiée, sa charpente et les bâtiments de l’abbaye 
              furent détruits par les flammes. Une nouvelle église 
              romane fut construite par l’abbé Pierre de Genève. 
              Elle fut consacrée le 31 mars 1147 par le Pape Eugène 
              III. Un autre incendie dévasta St-Bénigne en 
              1271 et le clocher central fut à nouveau détruit et 
              la nef s’écroula. Une reconstruction complète 
              de l’édifice était nécessaire. Une église 
              gothique fut construite de 1280 à 1325 ne conservant que 
              la rotonde et le portail occidental de l’église romane. 
              Elle fut consacrée le 27 avril 1287 et le 9 avril 1393. La 
              translation des reliques de saint Bénigne vers le maître-autel 
              eut lieu en 1288 par Hugues d’Arc-sur-Tille. 
              Le régime de la commende au début du 16e siècle 
              fait tomber l’abbaye dans l’oubli. Les bénédictins 
              de Saint-Maur réforment et restaurent le monastère 
              en 1651. Le jubé de l’église fut détruit 
              en 1740. L’époque révolutionnaire marque la 
              fin de l’abbaye, qui fut sécularisée, et de 
              nombreuses destructions de ses bâtiments de 1789 à 
              1793. La grande rotonde romane de Volpiano, qui avait survécu 
              à tous les incendies précédents, fut détruite 
              en 1792, à l’exception de la crypte qui fut comblée. 
              Le portail ouest fut mutilé en 1794. L’église 
              devint temple de la raison puis paroissiale en 1795. En 1801, l’église 
              Saint-Bénigne fut nommée cathédrale du nouveau 
              diocèse de Dijon, fondé en 1731 et primitivement situé 
              dans l’église Saint-Etienne. Au milieu du 19e siècle, 
              l’église fut restaurée et la crypte romane fut 
              rétablie. Elle fut redécouverte en 1843-1844 et restaurée 
              de 1846 à 1858 par Charles Suisse. La crypte fut 
              classée Monument Historique en 1846, l’église 
              supérieure en 1862 et le cellier de l’abbaye en 1939. 
              Les restaurations continuent jusqu’à la fin du 19e 
              siècle et d’autres réfections de la crypte sont 
              effectuées dans les années 1920. Des sondages archéologiques 
              ont été menés en 1976-1980 (par Carolyn Malone). 
              L’église a bénéficié d’une 
              grande restauration récente : crypte (1994-1995), chœur 
              (1995), clocher (1998-2000), nef et transept (2000-2004).  
              
            Les 
              basiliques disparues 
            Cinq basiliques 
              se sont succédé depuis le 6e siècle sur le 
              lieu du tombeau de saint Bénigne. On ne sait pas grand-chose 
              des deux premières églises. La basilique mérovingienne, 
              construite au 6e siècle par Grégoire, était 
              dédiée à saint Maurice et à saint Bénigne. 
              Les reliques de Bénigne se trouvaient dans la crypte voûtée 
              qui en était la partie la plus ancienne. La basilique, construite 
              vers 535, comprenait une nef sur plan rectangulaire, avec bas-côtés 
              et charpentes, et une chapelle séparée de l’édifice 
              dédiée à Sainte-Marie. La basilique 
              carolingienne fut construite vers 870 par Isaac. 
              Elle comprenait la crypte dédiée à saint Bénigne 
              et intégrait l’oratoire Sainte-Marie située 
              à l’est, dont des parties du 9e siècle ont encore 
              été conservées.  
              La grande basilique lombarde de Guillaume de 
              Volpiano était la troisième église abbatiale. 
              C’était un édifice colossal, construit en grande 
              partie entre 1001 et 1026, dans le style italien du premier art 
              roman. Son architecture était particulièrement originale 
              et bien plus importante  que 
              tous les édifices alors existant dans la région voire 
              même en France. L’édifice, mesurant 100 mètres 
              de longueur et 25 mètres de largeur, se composait d’un 
              atrium, d’une nef construite au-dessus d’une église 
              basse, d’un transept, d’un chœur, d’une ample 
              rotonde à trois étages et d’une chapelle orientale. 
              L’atrium carré s’ouvrait sur des galeries d’arcades 
              et donnait sur la façade de la basilique qui présentait 
              une abside occidentale et deux tourelles. La nef comptait au moins 
              sept travées et s’élevait sur trois étages 
              avec tribunes et fenêtres hautes. Elle était flanquée 
              de doubles bas-côtés à travers une forêt 
              de piliers carrés. Le transept présentait un clocher 
              de croisée de plan carré et des absidioles orientées. 
              Le chœur à deux travées avec tourelles s’ouvrait 
              sur l’abside avec ses deux étages d’arcatures. 
              Il est probable que les espaces hauts de l’église étaient 
              couverts par des charpentes, mais on ne peut pas éliminer 
              des parties en berceau ou une coupole. Une large église basse 
              se trouvait au-dessus de la moitié de la nef, du transept 
              et du chœur. Elle présentait trois nefs identiques sur 
              colonnes centrales et s’ouvrait sur le premier niveau de la 
              grande rotonde à trois étages qui se trouvait derrière 
              le chœur. La rotonde était dédiée à 
              Sainte-Marie et ses trois étages vénéraient 
              saint Jean Baptiste, la Vierge et les apôtres, et la Trinité. 
              Les deux premiers étages avaient des déambulatoires 
              doubles et de multiples colonnes, tandis que le dernier étage 
              n’avait qu’un seul déambulatoire. Son architecture 
              s’inspirait peut-être du Panthéon de Rome 
              avec ses coupoles à lunette (oculus, opaion ou trou St-Bénigne) 
              qui faisaient communiquer les trois étages. Des tourelles 
              d’escaliers avec bandes lombardes et baies géminées 
              flanquaient la rotonde au nord et au sud. Une chapelle ou martyrium 
              à trois étages, en partie encore carolingienne mais 
              rehaussé d’un étage avec tour, terminait la 
              basilique à l’est. Des mosaïques présentant 
              un bestiaire faisaient partie du décor de la basilique.  
              La basilique romane était l’édifice 
              en partie reconstruit au milieu du 12e siècle par Pierre 
              de Genève. La nef et ses bas-côtés furent 
              alors reconstruits et agrandis adoptant des voûtes d’arêtes. 
              Le clocher de la croisée fut refait et les tourelles de la 
              rotonde, qui fut conservée, furent surélevées. 
              Un narthex avec un portail roman richement décoré 
              précédait la nef. Ce portail existe encore en partie 
              mais son décor sculpté fut détruit à 
              la Révolution. L’ensemble important fut réalisé 
              par des sculpteurs de Saint-Denis. Le tympan présentait le 
              Christ bénissant entre les symboles des Evangélistes 
              et deux archanges. Sur le linteau on admirait plusieurs scènes 
              : la Vierge assise à l’Enfant couronné, l’Adoration 
              des Roi Mages, la vision des Bergers et la Crèche. Huit statues-colonnes 
              de prophètes et de rois flanquaient les piédroits 
              nord et sud et une statue de saint Bénigne avec bâton 
              et palme décorait le trumeau (sa tête est conservée 
              dans le musée). Les voussures du portail montraient des anges 
              musiciens, des scènes légendaires, les signes du zodiaque, 
              les vieillards de l’apocalypse et un décor végétal. 
              La cinquième basilique, enfin, est l’église 
              gothique encore existante (voir ci-dessous).  
              
              
              Description 
            L’ensemble 
              qu’on visite actuellement comprend l’église gothique, la 
              crypte romane située derrière le chœur et les 
              bâtiments monastiques situés au nord de l’église 
              et abritant le musée archéologique. La crypte, seule 
              partie conservée de la grande abbatiale de Volpiano, était 
              l’étage inférieur de la grande rotonde. Elle date 
              de 1001-1018 et n’était pas souterraine à l’origine. 
              Comblée à la Révolution, elle fut dégagée 
              et restaurée au milieu du 19e siècle. Des vestiges 
              du portail sont la seule partie conservée de l’église 
              romane du 12e siècle. Les autres parties de l’église 
              datent de la reconstruction gothique de la fin du 13e siècle 
              au début du 14e siècle. Le grand bâtiment monastique 
              abrite la salle capitulaire et le scriptorium du 11e siècle 
              et le dortoir gothique à l’étage.  
              
            
              
            La 
              crypte  
            Le plan de 
              la crypte présente une rotonde avec double déambulatoire, 
              le martyrium avec le tombeau de St-Bénigne à l’ouest, 
              des parties de l’étage inférieur du transept 
              avec absidioles orientées, et deux chapelles à l’est 
              dédiées à Saint-Jean-Baptiste et à Sainte-Marie. 
              Les fouilles ont attesté l’existence d’une crypte 
              sous la nef qui reste encore comblée. Il y a un total de 
              86 colonnes supportant les voûtes de la crypte, qui ont été 
              en partie refaites au 19e siècle. L’entrée actuelle 
              à la crypte se trouve au sud et remplace l’entrée 
              d’origine avec des marches à l’ouest. La rotonde 
              comprend une partie centrale de plan octogonal où se trouve 
              l’autel. Huit colonnes monolithes aux chapiteaux épannelés 
              supportent la voûte à huit ogives (refaite en 1858). 
              Le double déambulatoire entourant la partie centrale complète 
              trois cercles concentriques. Le déambulatoire interne est 
              voûté en berceau annulaire et le déambulatoire 
              externe est voûté de berceaux à pénétrations 
              et de huit compartiments d’arêtes sur doubleaux. Seize 
              colonnes monolithes séparent les déambulatoires et 
              22 demi-colonnes d’alternance faible et forte allègent 
              le mur extérieur. Les murs sont en petit appareil et les 
              baies montrent des claustra reconstitués au 19e 
              siècle d’après des fragments. On y trouve deux 
              sarcophages anciens. 
              
            
              
               
                |   | 
               
               
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                Le tombeau 
                    de Saint-Bénigne  | 
               
             
              
            La rotonde 
              communique par deux colonnes avec la partie occidentale de la crypte, 
              le martyrium, où se trouve le tombeau van 
              St-Bénigne. Six colonnes en demi-cercle y marquent une sorte 
              de petit déambulatoire voûté d’arêtes. 
              Au centre se trouve le tombeau de St-Bénigne, reconstitué 
              vers 1870, sous une voûte en berceau supporté par quatre 
              colonnettes. On y trouve la base du sarcophage de Bénigne, 
              dont le fond de la cuve serait encore d’origine antique. Le ciborium 
              argenté avec peintures qui décorait cet espace a disparu. 
              Le sol au pavement de marbres colorés en opus sectile 
              date du 19e siècle mais des fragments du sol pavé 
              d’origine ont été retrouvés. Les parties occidentales 
              de la crypte appartiennent au transept inférieur. 
              Des compartiments voûtés d’arêtes avec des colonnes 
              s’ouvrent sur six petits culs-de-four dans les murs et sur quatre 
              absidioles échelonnées en cul-de-four. Les absidioles, 
              dédiées aux martyrs et confesseurs, conservent des 
              autels et des colonnes à chapiteaux. Les deux chapelles à 
              l’est de la rotonde font partie de l’oratoire oriental très 
              ancien dédié à Sainte-Marie. La chapelle 
              Saint-Jean-Baptiste est un passage voûté d’arêtes. 
              La chapelle Sainte-Marie faisait partie de la basilique 
              carolingienne et date encore en partie du 9e siècle. C’était 
              l’ancienne chapelle funéraire ou martyrium où se trouvait 
              à l’origine le tombeau de St-Bénigne. L’espace rectangulaire 
              est couvert en berceau, ses baies ont été restaurées. 
              Dans le mur nord on retrouve encore des fragments d’entrelacs carolingiens 
              et de dalles tombales mérovingiennes en réemploi. 
                
              
            
               
                  
                    La crypte :  
                    | 
               
               
                |   | 
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                |   Rotonde  | 
                  Déambulatoire  | 
                  Piliers  | 
                  Voûte  | 
               
               
                |   | 
                  | 
                  | 
                  | 
               
               
                |    
                    Martyrium   | 
                  Sarcophage  | 
                  Baie  | 
                  Chapelle Sainte-Marie 
                      | 
               
               
                |   | 
                  | 
                  | 
                  | 
               
               
                |   Transept  | 
                  Colonnes  | 
                  Absidiole  | 
                  Absidiole  | 
               
             
              
            Les chapiteaux 
              de la crypte présentent un ensemble remarquable de la sculpture 
              du début du 11e siècle. Ils décorent les colonnes 
              de la rotonde et des chapelles où ils ont été 
              remis en place pendant la restauration du 19e siècle. L’ensemble 
              est attribué à plusieurs sculpteurs, dont un moine 
              italien nommé Hunaldus. Leur style archaïque 
              de sculpture présente peu de relief. Quatorze chapiteaux 
              ont reçu un décor particulier, les autres sont sculptés 
              de motifs géométriques simples ou sont simplement 
              épannelés, aux angles abattus ou modernes. Dans la 
              rotonde, deux chapiteaux entre les déambulatoires sont sculptés 
              d’orants sur les quatre faces : des hommes en position 
              de prière aux bras levés et mains ouvertes. A l’ouest 
              de la rotonde deux chapiteaux en ronde-bosse sont sculptés 
              de visions de l’Apocalypse avec des animaux et des oiseaux 
              : les quatre symboles de la Vision d’Ezéchiel 
              (au sud) et un Centaure au cavalier chevauchant un cheval 
              (au nord). Dans une chapelle au sud-ouest de la crypte se trouve 
              le beau chapiteau d’un personnage qui surgit d’un feuillage, 
              avec des cheveux aux palmettes stylisés. Pas loin se trouve 
              un décor végétal avec des masques bovins et 
              des serpents entrelacés. Les parties occidentales de la crypte 
              conservent quelques autres chapiteaux sculptés : des décors 
              végétaux avec entrelacs de style carolingien, symboles, 
              palmettes, feuillages et animaux. Quatre autres chapiteaux sont 
              sculptés de feuilles simples.  
              
            
              
               
                |   | 
               
               
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                Un personnage 
                    surgit d’un feuillage   | 
               
             
              
            
               
                  
                    Chapiteaux de 
                      la crypte :  
                    | 
               
               
                |   | 
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                |   Orant  | 
                  Orant  | 
                  Centaure et 
                    cavalier   | 
                  Centaure et 
                    cavalier   | 
               
               
                |   | 
                  | 
                  | 
                  | 
               
               
                |    
                    Vision d’Ezéchiel   | 
                  Vision d’Ezéchiel 
                      | 
                  Oiseau  | 
                  Personnage  | 
               
               
                |   | 
                  | 
                  | 
                  | 
               
               
                |   Symboles  | 
                  Masque  | 
                  Entrelacs  | 
                  Feuilles  | 
               
             
              
              
            L’église 
              gothique  
            L’église 
              supérieure fut construite de 1280 à 1325 dans le style 
              gothique. Son plan à trois nefs avec transept et chœur 
              à trois absides est simple et rappelle sa vocation monastique. 
              Plusieurs campagnes ont succédé : le chœur fut 
              érigé contre la rotonde romane préexistante 
              vers 1280-1290, les nefs furent construites vers 1300 et la façade 
              occidentale fut complétée vers 1310. La façade 
              présente deux tours octogonales et un porche voûté 
              d’ogives sous une galerie (la Galerie du Gloria). 
              L’architecture intérieure est à trois étages 
              sous voûtes d’ogives. Elle est fort sobre et le décor 
              se limite à des chapiteaux à feuillages. La nef avec 
              ses cinq travées avec bas-côtés est beaucoup 
              plus courte que celle de la basilique romane préexistante. 
              La tribune des orgues dans la première travée date 
              des années 1740. Les toitures polychromes, la flèche 
              de la croisée et la sacristie derrière le chevet sont 
              du 19e siècle.  
              
            
               
                  
                    L’église 
                      gothique :  
                    | 
               
               
                |   | 
                  | 
                 | 
                  | 
               
               
                |   Extérieur  | 
                  Façade  | 
                  Chevet  | 
                  Intérieur  | 
               
               
                |   | 
                  | 
                  | 
                  | 
               
               
                |   Elévation  | 
                  Bas-côté  | 
                  Chœur  | 
                  Abside  | 
               
             
              
            Le portail 
              de la façade conserve des parties romanes de l’église 
              du milieu du 12e siècle. Du roman il reste la voussure intérieure 
              décorée de feuilles et huit colonnes avec chapiteaux 
              au décor végétal. Les sculptures et statues 
              du tympan ont été martelées à la Révolution. 
              Le tympan actuel de la lapidation de saint Etienne date 
              de 1818-1822 et provient de l’ancienne église Saint-Etienne. 
              La sculpture en bois de l’Expulsion des vendeurs du temple 
              au-dessus de la porte date du 18e siècle. Dans les murs du 
              porche on rencontre encore des niches vides et un tympan mutilé 
              du martyre de saint Bénigne provenant d’un portail latéral. 
               
              
            
              
               
                |   | 
               
               
                 | 
               
               
                Le portail 
                    d’origine romane  | 
               
             
              
            L'abbaye 
            Les bâtiments 
              de l’abbaye se trouvent au nord de l’église. 
              Ils entouraient le cloître du monastère dont il ne 
              reste rien à l’exception d’une colonne avec chapiteau 
              et une porte bouchée dans le mur de l’église. 
              Le grand bâtiment des moines bénédictins, abritant 
              le musée archéologique, date de la reconstruction 
              du monastère dans la première moitié du 11e 
              siècle. La salle capitulaire et le scriptorium, les salles 
              basses situées sous le dortoir et transformées en 
              caves, datent de cette même époque. La salle 
              capitulaire a été compartimentée et 
              transformée en cave par les Mauristes. Elle se compose de 
              trois salles en berceau, structure remplaçant les compartiments 
              voûtés d’arêtes sur colonnes d’origine. 
              Dans le mur ouest qui s’ouvrait sur le cloître ont été 
              retrouvés des vestiges d’arcades géminées 
              et de piliers cruciformes de la disposition primitive. La grande 
              salle attenante au nord est le scriptorium ou salle 
              des moines. La longue salle est divisée en trois nefs avec 
              des voûtes d’arêtes appareillées et des 
              piliers carrés et ronds aux triangles renversés du 
              type de Chapaize. Un petit espace au 
              nord conserve une cheminée. Au-dessus des salles romanes, 
              le grand dortoir gothique est de la fin du 13e 
              siècle. Il servit plus tard de chapitre, de réfectoire 
              et de cuisine. La belle salle se compose de trois nefs de onze travées 
              avec voûtes d’ogives sur des séries de colonnes. 
              Les deux étages supérieurs du bâtiment sont 
              modernes et abritaient les cellules des Mauristes. Le palais 
              abbatial du 18e siècle derrière le chœur 
              de l’église est l’ancien palais épiscopal 
              et abrite actuellement l’école nationale des beaux-arts. 
              Enfin l’enclos de l’abbaye comprend des bâtiments 
              du 17e siècle des bénédictins de l’ordre 
              de Saint-Maur, les communs et écuries de 1806 et la maladrerie 
              à l’entrée. Beaucoup de bâtiments de l’abbaye 
              médiévale ont disparu : le cloître des novices, 
              les cuisines, le réfectoire, le chauffoir, la bibliothèque, 
              l’infirmerie, la chapelle Saint-Benoît (qui communiquait 
              avec la salle capitulaire), le bâtiment de la Miséricorde 
              et les remparts.  
              
            
               
                  
                    Bâtiments 
                      de l’abbaye :   
                    | 
               
               
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                |   Extérieur  | 
                  Dortoir  | 
                  Voûtes  | 
                  | 
               
               
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                |   Scriptorium  | 
                  Salle capitulaire  | 
                  Salle capitulaire  | 
                  | 
               
             
              
            
              
               
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                L’ancien 
                    scriptorium de l’abbaye   | 
               
             
              
              
            Le 
              musée archéologique 
            Les salles 
              du bâtiment des moines abritent le musée archéologique 
              de la ville. Installé en 1930, le musée présente 
              des collections gallo-romaines dans les salles basses et des collections 
              médiévales dans le dortoir. Les sculptures romanes, 
              provenant de Saint-Bénigne et du département, sont 
              très intéressantes. Il y a deux tympans 
              romans provenant de l’abbaye de Saint-Bénigne qui datent 
              de 1150-1160. Le tympan du Christ en Gloire provient d’un portail 
              du cloître. Le Christ bénissant de la main droite se 
              trouve dans la mandorle et porte le livre. Quatre anges et les symboles 
              des quatre Evangélistes l’entourent. Le tympan de la Cène 
              provient du réfectoire. Il montre onze personnages avec le 
              Christ nimbé avec le pain au centre et les apôtres 
              dont on peut reconnaître Jean, Judas et Pierre. Des inscriptions 
              entourent les deux tympans. Deux têtes du milieu du 12e siècle 
              sont conservées des statues-colonnes du 
              grand portail ouest de l’abbatiale : la tête de St-Bénigne 
              du trumeau et la tête de St-Pierre d’un piédroit. Quatre 
              bas-reliefs du 11e siècle proviennent du 
              chevet de la chapelle orientale de l’église : deux aigles 
              et deux reliefs aux lions. Il y a plusieurs chapiteaux 
              provenant de St-Bénigne : quelques chapiteaux dans le style 
              de ceux de la crypte (11e siècle), des feuillages et des 
              lions (première moitié du 12e siècle) et des 
              crochets provenant de la rotonde (milieu du 12e siècle). 
              Enfin, il y a encore des frises et des corniches à rinceaux 
              et des modillons à copeaux.  
              
            
              
               
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                Tympan du 
                    Christ en gloire dans le musée  | 
               
             
              
            
               
                  
                    Sculptures du 
                      musée provenant de St-Bénigne :  
                    | 
               
               
                |   | 
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                |   Tympan 
                    de la Cène   | 
                   Tympan du 
                    Christ en gloire   | 
                   Tête 
                    de saint Bénigne  | 
                  Tête 
                    de saint Pierre  | 
               
               
                |   | 
                 | 
                 | 
                 | 
               
               
                |   Bas 
                    reliefs : aigles  | 
                   Bas reliefs 
                    : lions  | 
                   Chapiteau 
                    de lions et de feuillages  | 
                  Sculpture  | 
               
             
              
            Les autres 
              sculptures romanes proviennent des églises de la Côte 
              d’Or. Deux beaux chapiteaux historiés de l’église 
              Saint-Philibert de Dijon datent du dernier 
              quart du 12e siècle. L’une représente l’Annonciation, 
              l’Ange avertit Joseph et la Visitation tandis que l’autre 
              montre la Nativité avec Joseph, la Vierge, l’Enfant 
              et les animaux. Quatre chapiteaux du 12e siècle sont de l’abbaye 
              de Moutiers-Saint-Jean : 
              Daniel dans la Fosse aux Lions (vers 1130-1140), des aigles 
              affrontés, et deux chapiteaux aux feuilles d’acanthe. 
              Un fragment du gisant de l’abbé Pierre (après 
              1179) provient également de Moutiers. Deux chapiteaux très 
              primitifs du début du 12e siècle proviennent d’un 
              atelier local de Curtil-Saint-Seine : un lion et un orant. 
              D’autres sculptures sont de l’ancienne église 
              Saint-Gilles de Saint-Seine-l’Abbaye 
              : une clé d’arcature d’un lion se mordant la 
              queue (début 11e siècle), l’écoinçon 
              de la Luxure avec deux serpents enroulés autour d’une 
              femme (vers 1130-1140) et un fragment de pilastre. Des bornes délimitant 
              les territoires des abbayes de Saint-Seine-l’Abbaye 
              et de Flavigny montrent les figures de 
              saint Pierre et de saint Seine (1288). Mentionnons enfin les miniatures 
              de la bible de St-Bénigne du 11e siècle, des têtes 
              gothiques provenant de l’église Notre-Dame, une statue 
              du Christ de Claus Sluter, une plaque-boucle historiée mérovingienne 
              en bronze de Renève, des sarcophages et de nombreux 
              objets gallo-romains.  
              
            
               
                  
                    Chapiteaux du 
                      musée provenant du département :  
                    | 
               
               
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                |    
                    Visitation (Dijon St-Philibert)  | 
                   Nativité 
                    (Dijon St-Philibert)  | 
                   Daniel dans 
                    la fosse aux lions (Moutiers-Saint-Jean)  | 
                  Aigles affrontés 
                    (Moutiers-Saint-Jean)  | 
               
               
                |   | 
                 | 
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                |   Chapiteau 
                    d'orant (Curtil)  | 
                   Chapiteau 
                    de lion (Curtil)  | 
                   Lion se mordant 
                    la queue (St-Seine)  | 
                   Ecoinçon 
                    de la Luxure (St-Seine)  | 
               
             
               
            
              
               
                |   | 
               
               
                 | 
               
               
                Chapiteau 
                    provenant de 
                    Saint-Philibert : Annonciation et 
                    Visitation   | 
               
             
              
              
              
            
              
               
                 
                    
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              Visite 
            La crypte se 
              visite d’Avril en Octobre de 9h à 18h. Le musée archéologique 
              (5 Rue du Docteur Maret) se visite de Mai à Septembre de 
              9h30 à 18h (mardi fermé) et 9-12h et 14-18h la reste 
              de l’année (lundi et mardi fermé). 
            Pour en savoir 
              plus sur Dijon, vous pouvez visiter les sites Internet suivants 
              :  
            Une visite 
              approfondie de Saint-Bénigne : http://dijoon.free.fr/visite/st-benigne.htm. 
              Site de la ville : http://www.ville-dijon.fr/ 
              ou http://www.dijon.fr/. 
              Dijon Tourisme : http://www.dijon-tourism.com/ 
              ou http://www.visitdijon.com/. 
              Paroisse de la cathédrale : http://www.cathedrale-dijon.fr/. 
              Visitez Saint-Bénigne en vues panoramiques 360 : http://www.around360.net/fr/qtvr_dijon.html. 
              Page lieux sacrés : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/dijon___cathedrale_saint_benigne__21_cote_d_or_/index.html. 
              Page du musée : http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/dijon___le_musee_archeologique__21_cote_d_or_/index.html. 
              Page architecture religieuse : http://architecture.relig.free.fr/dijon_benigne.htm. 
              Page wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Saint-B%C3%A9nigne_de_Dijon. 
              Une petite visite de la ville : http://visitezdijon.free.fr/. 
            Remerciements 
              : les photos de la page sont en partie de Cees 
              van Halderen et de Maryse Rozerot. 
              
            Vous pouvez 
              également consulter les références suivantes 
              : 
            - Chomton L., 
              Saint-Bénigne de Dijon, les Cinq basiliques, Dijon, 
              1923. 
              - Chomton L., Histoire de l’église Saint-Bénigne 
              de Dijon, Dijon, 1900. 
              - Conant K.J., Cluny II and St. Benigne at Dijon, Archaeologia 
              , 1965. 
              - Dahlmann C., Untersuchungen zur Chronik von Saint-Benigne 
              in Dijon, Weimar, 1931. 
              - Deschamps P., Les deux tympans de Saint-Benigne de Dijon et 
              de Til-Châtel, Bulletin monumental, 1922.   
              - Dumay G., Epigraphie Bourguignonne, Eglise et abbaye de Saint-Bénigne 
              de Dijon, Dijon, 1882. 
              - Flipo V., La Cathédrale de Dijon, Paris, 1928. 
              - Gasq P. et Marion F., Le musée de Dijon, Paris, 
              1934. 
              - Gras P., Histoire de Dijon, Toulouse, 1981. 
              - Jannet M. et Joubert F., Sculpture médiévale 
              en Bourgogne, collection lapidaire au Musée archéologique 
              de Dijon, Dijon, 2000. 
              - Jannet-Vallat M., L'ancienne abbaye Saint-Bénigne de 
              Dijon, revue Archéologia, 1995. 
              - Malone C., Les fouilles de Saint-Bénigne de Dijon (1976-1978) 
              et le problème de l'église de l'an Mil, Bulletin 
              Monumental, 1980. 
              - Malone C., Saint-Bénigne de Dijon en l'an mil, 'totius 
              Galliae basilicis mirabilior', Turnhout, 2009. 
              - Marino-Malone C., Saint-Bénigne de Dijon: l’espace 
              occidental et la contre-abside de l’an mil.  
              - Oursel R., Bourgogne Romane, Zodiaque, La Nuit des temps 
              1. 
              - Sapin C., Arnaud C. et Berry W., Bourgogne Romane, Dijon, 
              2006.  
              - Sapin C., Les fouilles de Saint-Bénigne à Dijon, 
              à propos de publications récentes, Mémoire 
              de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or, 
              1980-1981. 
              - Sapin C., Saint-Bénigne de Dijon, Saint-Pierre de Flavigny 
              et les ateliers de la sculpture de la première moitié 
              du XIe siècle, Mémoires de la commission des 
              antiquités de la Côte-d’Or, 1987-88. 
              - Sapin C. et Jannet, M., Guillaume de Volpiano et l’architecture 
              des rotondes, actes de colloque, Dijon, 1996.  
              - Schlinck W., Saint-Bénigne in Dijon, Untersuchungen 
              zur Abteikirche des Wilhelm von Volpiano (962-1031), Berlin, 
              1978. 
             
               
                 
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